☼ Candide
Titre : Candide
Auteur : Voltaire
Langue : Français
Date de parution :
1759
Editions : Librio
Genre/catégorie :
classique
Nombre de pages : 95
Prix : 2 €
Résumé
Chassé du meilleur des
mondes, le malheureux Candide est entraîné malgré lui dans une
succession d'aventures calamiteuses. Il assiste ahuri à la mort de
son rêve, celui d'un monde parfait. L'humanité tout entière
serait-elle donc foncièrement mauvaise ? Candide s'étonne,
s'offusque, se lamente... et peu à peu se résigne.
Mon avis
J'ai tout d'abord lu ce
livre pour pouvoir en parler à l'oral de bac de français, mais
également parce que j'en avais beaucoup entendu parlé et que je
voulais le lire...
J'aime beaucoup l'idée
des titres de chapitres qui sont très longs, mais je trouve dommage
qu'ils nous spoilent parfois le contenu du chapitre... Il n'y a donc
plus vraiment de surprise à certains moments.
J'ai beaucoup aimé la
succession d'aventures qui arrivent à Candide, qui sont très
amusantes même si j'avais parfois l'impression qu'il y en avait
trop, ce qui surchargeait l'histoire et enlevait un peu à sa
crédibilité...
J'aime l'évolution du
personnage principal, qui au départ croit que l'humanité est bonne
et que le monde est toujours au mieux, et qui peu à peu, à force de
voyages, se rend compte que le monde n'est pas toujours si bon que
Pangloss le décrivait et que l'humanité est souvent mauvaise. C'est
un livre qui fait beaucoup réfléchir sur le monde, l'humanité, les
guerres, les rivalités...
J'ai beaucoup aimé la
ténacité de Candide pour récupérer Cunégonde...
J'ai apprécié le pays
Eldorado et le caractère des personnes qui y habitent.
C'était donc une bonne
lecture même si vers la fin ça devenait long et un peu trop plein
d'aventures...
14,5/20
Extrait
Elle (Cunégonde)
rencontra Candide en revenant au château, et rougit ; Candide
rougit aussi ; elle lui dit bonjour d'une voix entrecoupée, et
Candide lui parla sans savoir ce qu'il disait. Le lendemain, après
le dîner, comme on sortait de table, Cunégonde et Candide se
trouvèrent derrière un paravent ; Cunégonde laissa tomber son
mouchoir, Candide le ramassa ; elle lui prit innocemment la
main ; le jeune homme baisa innocemment la main de la jeune
demoiselle avec une vivacité, une sensibilité, une grâce toute
particulière ; leurs bouches se rencontrèrent, leurs yeux
s'enflammèrent, leurs genoux tremblèrent, leurs mains s'égarèrent.
Monsieur le baron de Thunder-ten-tronckh passa auprès du paravent,
et, voyant cette cause et cet effet, chassa Candide du château à
grands coups de pieds dans le derrière ; Cunégonde
s'évanouit : elle fut souffletée par madame la baronne dès
qu'elle fut revenue à elle-même ; et tout fut consterné dans
le plus beau et le plus agréable des châteaux possibles.
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