☼ Un tour sur le Bolid'





Titre : Un tour sur le Bolid'
Auteur : Stephen King
Langue : Français
Date de parution : 2000
Editions : Albin Michel
Genre/catégorie : Nouvelle, horreur, fantastique
Nombre de pages : 95
Prix : 15 Francs





« … celui qui mène le bal – Dieu, ou tu l'appelleras comme tu voudras – doit adorer s'amuser. (…) Mais cela ne peut se faire que dans des circonstances bien précises. Comme ce soir. Toi, tout seul dans la nature... ta mère malade... besoin d'un moyen de transport... Dans mois de dix kilomètres, on va commencer à voir les premières maisons. Dans moins de quinze, on atteindra les limites de la ville. Ce qui signifie qu'il faut que tu te décides tout de suite.
- Que je décide quoi ?
- Qui monte dans le bolid' et qui reste à terre. Toi ou ta mère. »





J'ai été très déçue par cette nouvelle. Les personnages sont plats, surtout le personnage principal qui reste hésiter et décide finalement d'opter pour la décision la plus simple, la plus facile et la plus égoïste. Malgré le fait que ce soit une nouvelle, je l'ai trouvée longue à lire, parce qu'elle traînait. Je n'en voyais pas le bout...
Au final, on ne sait pas vraiment si la rencontre était un rêve ou non. Si c'en était un, on ne comprend pas d'où sort le pin's, si ce n'en était pas un, c'est assez perturbant et répugnant.
J'ai trouvé l'histoire un peu molle et dégoûtante.
J'ai l'impression que les romans et nouvelles actuelles de Stephen King, les plus récents, sont bien meilleurs que ses vieux romans ou ses anciennes nouvelles...

Je n'ai donc pas accroché à cette lecture qui m'a déçue, même s'il y avait quelques petites choses qui m'ont fait réfléchir…






13,5/20






Je n'ai jamais raconté cette histoire, et je n'aurais jamais pensé que je la raconterais un jour : non par crainte de ne pas être cru, pas exactement, mais parce qu'elle me faisait honte... et qu'elle m'était arrivée, à moi. J'avais le sentiment qu'en la révélant, je la discréditerais et me discréditerais moi-même ; que je la rendrais médiocre, plus terre à terre ; que je la réduirais, en fin de compte, à l'une de ces histoires de fantômes que les chefs scouts aiment raconter à leurs louveteaux, le soir, avant l'extinction des feux. Je crois que je craignais aussi que le fait de la raconter, c'est-à-dire de l'entendre dévidée à haute voix, la rende moins crédible à mes propres oreilles. Mais depuis la mort de ma mère, je ne dors plus très bien. Mes somnolences sont entrecoupées de brusques sursauts qui me laissent parfaitement réveillé et tout tremblant.  

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